Salut les amis ! Je sais que j'ai pas publié grand chose sur le forum pour l'instant, mais je voudrais me rattraper !
J'ai donc décidé de publié une fable que j'ai faite il y a bien peu de temps, histoire de divertir vos esprits et remplir vos yeux de merveilles !
(c'est bon ? j'en fais pas trop ?) La Folie et la SagesseIl est dans un coin reculé de l'Asie,
Parmis les milliers d'arbres, fleurs et bambous,
Un temple abandonné depuis quelques décennies
Donc le riche exotisme vaut trésors et bijoux.
On dit qu'a l’intérieur, assise sur son trône
Une femme au regard sensible, au visage confiant
S'en va quelque fois, calmer les impertinents.
Telle est sa tâche, elle qui domine les cyclones,
Qui gagne la confiance du temps.
Certains l'appellent Vérité, d'autres Sagesse.
Elle brille, brille au crépuscule de la nuit,
Eclaire les Hommes, perdus dans l'oubli,
Qui la remercient avec extrême allégresse.
Un beau jour, alors qu'elle sortait de sa demeure,
Apaiser toutes ces âmes torturées,
Elle vit un cas que nulle part ailleurs
Jusqu'à maintenant on avait su soigné.
C'était la Folie, qui se trainait par terre,
Elle était sale, et portait des vêtements décousus.
Brûlée par les tempêtes du dernier hiver,
Elle gisait au sol, les yeux hagards et perdus.
La Sagesse s'en approcha et lui dit :
Ma chère, que faites vous allongée ici ?
Vous seriez bien mieux à l'abri, à la chaleur
D'un petit feu, plutôt qu'à vous complaindre dans votre malheur.
La Folie se retourna et répondit :
Vous êtes bien téméraire
De venir jusqu'ici.
Ce pauvre monde est en guerre,
Et a bien assez de soucis.
Pour tout vous dire je vous attendais.
On m'a demandé de délivrer
Un message pour que vous puissiez
Comprendre dans quel état vous mettez mes chers cadets.
Vous, princesse de la paix, reine de la prudence,
Veuillez comprendre que l'influence
Que vous avez sur mes cadets ne nous laisse pas indifférents :
Des guerres éclatent, et se créent des continents
Depuis que vous et vos apôtres nous donnez différentes version de la vie.
La Sagesse, étonnée, répondit à son tour :
Mais enfin, nous pourrions vivre dans l'amour
S'il n'existait que la sagesse et plus la folie !
Pourquoi donc arrêter toutes ces prouesses ?
Esquissant un sourire sur son visage,
La Folie lui expliqua que dans ce monde, il y a plus de fous que de sages;
Et que dans le sage même, il y a plus de folie que de sagesse.
Alors, toutes deux comprirent qu'elles étaient complémentaires.
La Sagesse accepta la Folie car sans ses méfaits
Elle n'aurait point d'affaire.
La Folie accepta la Sagesse, pour que ce monde soit plus sensé.
La Folie ne peut exister sans un peu de bon sens;
La Sagesse ne peut éternellement cacher son innocence;
Aussi complémentaires que les apôtres,
L'une justifie désormais l'existence de l'autre.