Rapport du soldat des troupes de choc Bêta "Petit Glaçon", mercenaire Granok au service des Exilés.
En date du mercredi 30 juillet 2014 à 21h40 (NOTE : retard important dû au biberon, au bain du bébé et au dîner, mais bonne volonté de la part du soldat)
Sujet :
Programme d'entraînement avancé SIMplex "les Révoltés de Hautecrête".
Mission : simulation en conditions réelles en environnement virtuel recréé par l'entité eldan [Réf. manquante] appelée "Le Gardien". Contexte :
Des civils Cassiens sont malmenés par l'armée du Dominion et envisagent de s'enfuir pour rejoindre les Exilés.
Un groupe est envoyé leur porter secours, éliminer les commandos du Dominion hostile, escorter les citoyens et leur faire quitter le Dominion sains et saufs.
Prise de parole du soldat Petit Glaçon :
- Ça enregistre, là ? Bon, ben, euh... On s'était donné rendez-vous pour entrer dans le SIMplex et...
- Attendez, attendez... Qui ça on ? Soyez précis, soldat !
- Ah ! Eh bien Chromie, une Esper humaine, spécialisée dans la manipulation mentale. Vous savez, ces trucs fantomatiques bizarres, genre des lancers de fourchettes, des araignées (brr)... tout ça, m'voyez. Elle était très élégante et avait hâte de trouver des compagnons pour accomplir son programme d'entraînement. Et Barin, un aurin rigolo. Il est tout petit et a des oreilles de souris et une queue ! M'enfin lui aussi était classé comme Esper, il aimait à lancer des illusions arachnéiques sur ses ennemis.
- D'où les connaissiez vous ?
- Si vous saviez ! C'est comme si on s'était déjà rencontrés dans une vie antérieure [NdSergent : n'importe quoi] ! Ce qui fait qu'on s'est assez facilement retrouvés en fait.
- Moui... Et vous vouliez accomplir ce programme d'entraînement à trois ? En général les groupes sont constitués d'un soigneur, de trois tireurs et d'un vaillant soutien pour attirer les coups.
- Ah oui, c'est vrai ça. Nous avions lancé une annonce dans la capitale [NdS : Thayd] et un arcanero humain nous a rejoint. Il avait l'air classe, avec ses deux révolvers et son grand imperméable, pour sûr ! Puis nous avons attendu l'arrivée d'un toubib pour assurer les soins lors de notre expédition, mais personne ne venait. C'est là que Barin eut l'idée de nous inscrire auprès du registre des sorties holographiques interunivers et nous avons trouvé une aurin (décidément) spécialisée en soins pour nous accompagner [Réf. manquante : technologie interserveurs pour recherche de groupe].
- Votre groupe était donc constitué. Vous n'avez pas parlé du... "tank". Je suppose que c'est vous qui alliez tenir ce rôle ?
- Pardi, oui, c'est ça [le soldat se frappe le front du plat de sa main /C.f. : "/facepalm"] ! J'avais alors plusieurs techniques disponibles. Aucun souci ! J'ai ouvert mon manuel d'ingénieur des mines et me suis alors souvenu des meilleurs techniques pour attirer l'attention et le feu ennemis et surtout mieux encaisser les dégâts [Réf. utilisation des archétypes/C.f. : plusieurs spé/respécialisation] ! J'ai alors viré les rappels des techniques de dégâts de mon infochron pour y glisser mes techniques défensives ! Une bonne vieille vanne pour provoquer l'adversaire, une capsule de miasmes irritants pour que l'ennemi soit moins habile et nous donne plus de chances d'esquiver, une technique de réaction pour faire de gros dégâts après une esquive réussie. J'ai aussi échangé mon coup classique au fusil pour le canon DCA qui tirait en cône devant moi, générant pas mal de menace. Faut dire qu'il est impressionnant. Plus tard, j'ai fini par utiliser aussi la matrice défensive qui, pendant quelques secondes, rend le groupe plus agile pour esquiver les coups. On avait un peu les chocottes vu que c'était notre première simulation en condition réelle, mais le Gardien a fini par nous propulser au sein de son programme.
Nous étions confinés dans la soute d'un vaisseau en approche, juste le temps de faire les présentations, entre deux secousses dues aux trous d'air. La soute s'est ouverte et... On s'est jetés dans le vide, avec un allumage des retrofusées personnelles au dernier moment, fallait avoir l'estomac bien accroché ! On s'est posés près d'une grange, où un agent nous a contactés. Nous avons alors dû choisir, chacun son tour, quelle mission nous effectuerions en premier. Chacun avait le choix et nous avons procédé à un vote [Réf. : choix de mission en instance/chacun choisit une mission/tirage au sort effectué parmi mission choisies]. On a opté pour aller sauver les fermiers qui étaient intimidés par les troupes du Dominion.
On s'est retrouvé parmi les champs, les groupes d'ennemis étaient à assez bonne distance les uns des autres. Fait intéressant, leur distance de repérage disposait d'une marge de sécurité : quand on s'approchait d'eux, on avait le temps de reculer pour ne pas les faire venir à nous. Cela dit... La zone était surveillée par de nombreux snipers ! On voyait certains membres du groupe ciblés par un trait de laser venu d'un tireur embusqué au loin, et dans ces cas-là, on n'a que quelques secondes pour plonger à terre et éviter le tir renversant.
Il y avait également des grands projecteurs du Dominion qui fouillaient la zone. Se faire repérer, c'était attirer des renforts ennemis à coup sûr !
Certains ennemis lançaient aussi des fusées de détresse pour attirer des commandos en renfort, il fallait les abattre avant que les commandos n'arrivent.
Bref, on s'est pas mal baladés dans la pénombre de la nuit et après avoir zigouillé quelques soldats dominars, on a pu faire relâcher la pression autour des fermes des Cassiens qui nous avaient appelés à l'aide. Retour à la grange pour un débriefing et nouveau choix de mission ? Pas cette fois. C'est une des fermière qui nous a appelés à l'aide dans un endroit isolé. J'en avais les glaçons qui frétillaient, si vous voyez ce que je veux dire. Ça sentait le piège à plein nez, mais pas l'choix !
Effectivement, une fois sur place, c'était bien un piège tendu par l'officier du Dominion local. Et, évidemment, on a foncé tête baissée, attirant vagues d'ennemis après vagues d'ennemis. J'ai fait que d'crever, d'ailleurs.
Au combat, c'était un tir continu de canon DCA sur les ennemis autour de moi, puis provocation, puis réduction de dégâts adverses, et surtout, TOUT LE TEMPS, des esquives, des roulades sur le côté, et vas-y que j'évite la zone rouge au sol et vas-y que les ennemis pilonnent partout (pas facile de trouver une zone sûre)... Détourner les ennemis des tireurs du groupe n'était pas chose aisée. Chacun se doit d'avoir un minimum de réflexes pour survivre. Notre toubib n'a pas chômé, cela dit. Bref, après bien des bourdes et après avoir été débordés par les ennemis (l'esprit de réinitialisation de la simulation en rit encore), on a fini par s'organiser : avancer prudemment, attirer ennemi après ennemi. Le plus dur c'était les vagues d'ennemis. Dès qu'ils étaient plus de trois, ça tournait à la fusillade. Fallait bien gérer les étourdissements et nos tireurs étaient aussi là pour ça, car je m'en prenais plein la glace ! C'est vraiment un boulot d'équipe, si vous voyez ce que je veux dire. Mais on a fini par approcher l'officier Dominar qui s'est alors joint au combat.
On allait avoir le dessus, mais le bougre s'est enfui, en se gaussant de nous !
On s'est regroupés, puis on a décidé de faire évacuer les familles de cassiens dissidentes sous bonne escorte. Ça n'a pas loupé, les dominars nous attendaient sur la route à chaque fois et après quelques coups bien placés, on a réussi à faire quitter la zone à plusieurs familles (non sans quelques pertes, mais euh, pff, ils sont marrants eux, vouloir quitter une zone en état d'alerte, comme ça !).
Ensuite il a fallu pirater un programme de commande d'arachnobots. On devait scanner des fermiers qui étaient parqués dans une zone de quarantaine pour les en faire sortir. Pour ça, il fallait diriger un petit robot et marcher dans le camp de prisonniers avec celui-ci. Intéressant ! Ça changeait un peu du crac-boum-hue classique. Puis quand les fermiers sont partis, c'est là que les choses sérieuses ont commencé.
L'officier du Dominion avait envoyé une barge de guerre, un petit vaisseau flottant bourré de soldats en renforts.
Nous avions un temps (très) limité pour repérer sa route, grimper dessus, tuer les soldats à bord pour prendre possession du vaisseau et y placer une bombe ! On a réussi, mais c'était limite, il devait rester deux secondes avant que la bombe n'explose entre nos mains. Les combats à bord du petit vaisseau étaient intenses, ça tirait dans tous les coins. Moi, je me jetais dans la mêlée et je tirais à l'aveugle, espérant que les ennemis se tourneraient vers moi, laissant le temps aux p'tits Aurins et aux humains de faire leur boulot. "Iceberg droit devant", qu'ils ont dû se dire, à bord, en nous voyant leur foncer dessus, haha ! [NdSergent : le granok semble très amusé par ses propres blagues]
Pour finir, nous étions confinés dans une zone soumise au bombardement d'un vaisseau du Dominion en orbite, tout en subissant des vagues d'assaillants. On n'a pas chômé là non plus et éviter les mitraillages au sol, les tirs de lasers orbitaux ET les techniques au sol des agents ennemis, c'était sportif. Et puis plus rien, victoire. Nous étions venus à bout du programme.
Le tout avec une excellence bande-son et un temps limité, ça fait monter l'adrénaline.
On a pu ramasser un peu d'équipement, ainsi que des schémas artisanaux. J'ai vu tomber un arbre pour décorer sa maison, aussi, mais j'l'ai pas ramassé.
À la fin, nous obtenons notre résultat personnalisé. J'étais bon dernier quasiment partout. Aux dégâts, aux soins effectués... Mais premier sur un truc, quand même : le nombre de morts au combat. J'ai reçu une médaille de bronze, du coup. Très sympa, ce petit débriefing !
Bref, c'était pas évident au début pour une première. Ça partait dans tous les sens, fallait vraiment qu'on fasse gaffe où on mettait les pieds. J'ai rarement vu une telle interaction avec l'environnement. L'ambiance était au rendez-vous, même s'il y avait deux gars que je connaissais pas dans le groupe. Une bonne musique, beaucoup, beaucoup d'action. Du choix. Des trouvailles. De belles animations... Ça a fait un sacré feu d'artifice, sergent. J'ai vraiment hâte qu'on m'envoie à ma prochaine mission.
- Merci, ingénieur Petit Glaçon, ce sera tout pour aujourd'hui, rompez !
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